Comment éviter une récidive de mycose avec la naturopathie
La mycose est une infection due à des champignons parasites microscopiques. En soi, c’est une maladie, et donc la prise en charge doit être médicale, bien entendu. Cela n’empêche pas de limiter les risques d’apparition des mycoses. car lorsque ce type de problème survient, ce n’est jamais le fait du hasard. Il existe bien sûr des causes profondes à ce type de trouble.
Et c’est là que peut intervenir le naturopathe. Effectivement, il sera souvent nécessaire de prendre des mesures préventives en terme d’alimentation et de soins naturels, pour limiter les récidives et renforcer votre terrain de santé face à ce genre de parasite.
La mycose ne survient pas par hasard
En naturopathie, la mycose survient sur deux types de terrain. Soit les terrains acides, soit les terrains hyperglycémiques (ou terrains à sucres). D’ailleurs, chez l’hyperglycémique, on assiste généralement à une acidification du terrain de santé. Et même, cela peut se manifester par un risque d’acidose dans les cas les plus graves.
Selon Louis Claude Vincent, père de la bioélectronique, le terrain acide oxydé est propice aux bactéries et aux mycoses. Ainsi, une personne qui a tendance à consommer trop d’aliments acides (fruits, tomates, yaourts) ou acidifiants (viandes, laitages non fermentés, café, chocolat), s’exposera plus facilement à des risques de mycose. Ces dernières peuvent apparaître aussi bien sur la peau, ou au niveau des ongles ou du cuir chevelu, mais aussi un niveau intestinal, buccal ou génital
Précisons qu’au niveau intestinal, le désordre de la flore bactérienne, qu’on appelle aussi probiotiques ou microbiotiques, favorise aussi l’apparition des mycoses.
Les terrains à sucre sont également favorables à ce type de pathologie. En fait l’excès de sucre conduit souvent à un excès d’acide pyruvique, ce qui peut engendrer de nombreux types de problèmes, articulaires, cutanés, et bien sûr, les mycoses. A telle enseigne que la mycose fait partie des troubles indicateurs d’un terrain diabétique. Evidemment, si vous avez des mycoses, à vous de consulter un médecin pour savoir les raisons médicales de votre mycose.
Avec la naturopathie, ce que nous pourrons vous conseiller, c’est une alimentation qui permette d’assainir le terrain de manière à éviter les récidives.
Mycose et alimentation saine
Pour limiter les mycoses, nous conseillons en tout premier lieu d’éviter le grignotage, surtout de produits sucrés. Attention aux sodas, qui sont particulièrement riches en glucose. Vous devrez les éviter aussi, d’autant qu’ils sont souvent acides, du fait du gaz carbonique qui y est dissout pour la gazéification de la boisson.
Au petit déjeuner, vous devez consommer de toute façon des féculents. Attention au gluten et au lait de vache, qui sont propices aux mycoses. Vous préférerez donc le pain de petit épeautre, qui contient un gluten bien toléré par l’organisme. Lors de ce repas, il faudra absolument éviter les mauvais mélanges alimentaires. Les fruits crus, les yaourts et le miel devront être consommés en dehors des repas.
Aux repas du midi et du soir, il sera utile de supprimer le dessert ou de prendre un dessert peu sucré, par exemple, une purée de fruits cuits plutôt qu’une compote. Par ailleurs, vous limiterez la ration de féculents ou de farineux, sans jamais la supprimer. Enfin, en boisson des repas, de l’eau de source sera le plus indiqué.
Certains aliments se révèlent utiles en cas de mycose, comme par exemple ce qui régule les intestins, tel la graine de lin par exemple. Ensuite, vous pouvez consommer des aromates assainissants du tube digestif, comme le basilic, le poivre, la moutarde, l’ail, l’oignon cru, l’estragon ou encore le cumin.
Quelques compléments alimentaires utiles en cas de mycose ?
Rappelons que les compléments alimentaires ne remplacent pas un médicament. Ils vont simplement aider à assainir le terrain de santé pour limiter les risques d’apparition de s ce type de trouble.
Tout d’abord, il existe un soin ayurvédique intéressant, le nimba feuilles, qui permet de désinfecter la peau dans son ensemble et d’éliminer au maximum tout risque d’apparition de mycose.
Ensuite, nous pouvons citer plusieurs extraits de bourgeons intéressants pour ce type de terrain. Cela dépend aussi si votre peau est sèche, mixte ou grasse, car à chaque type de peau le traitement le plus adapté.
Si vous avez la peau sèche, nous conseillons plutôt le cèdre, qui est un grand drainant profond de l’organisme. Il agit comme régénérant et drainant de la peau et des muqueuses, surtout chez des gens ayant tendance à un épiderme écailleux, irrité et sec.
En cas de peau grasse, nous conseillons le noyer, qui de plus est un grand régulateur de la glycémie. C’est l’allié idéal de ceux qui ont une peau chargée de toxines.
Enfin, pour les peaux mixtes, nous conseillons plutôt l’orme, qui est le grand généraliste de la santé de la peau.
Vous pouvez combiner ces extraits de bourgeons avec le Phytotriplex santé de la peau, qui est un assainissant généraliste de l’épiderme, à prendre par voie orale.
Précisons enfin que, chez les enfants, le meilleur remède par voie orale est le bourgeon d’églantier.
Et quels soins par voie externe ?
Surtout, ne mettez pas d’argile sur une mycose, car cela ne ferait qu’aggraver la situation. Nous avons connu le cas d’une personne qui avait entrepris ce type de traitement sur une mycose aux ongles des pieds, et elle s’est retrouvée avec une grave infection bactérienne en supplément.
En revanche, vous pouvez appliquer des huiles essentielles, diluées éventuellement dans de l’huile de neem ou nimba, ou encore mélangée à un peu de crème à la propolis.
Généralement, les huiles essentielles utiles pour ce genre de problème peuvent être appliquées pures, car peu agressives. c’est le cas de trois huiles essentielles réputées comme excellent antimycosiques : la lavande fine, le géranium rosat et le tea tree.
Vous pouvez également laver les zones concernées avec de l’hydrolat de lavande.
Pensez enfin également à restructurer la peau avec une huile nourrissante, comme l’huile d’avocat par exemple, ou encore le beurre de karité. Ces deux produits peuvent d’ailleurs servir de base de dilution des huiles essentielles que nous venons de citer.
