Quelques recettes de vins aux plantes aromatiques
Depuis la plus haute Antiquité, l’être humain aromatise les vins aux plantes sauvages aromatiques. Les recettes de vins aux plantes médicinales sont déjà connues des Grecs de l’Antiquité. Sainte Hildegarde a repris cette idée au Moyen-Âge, notamment avec son fameux vin de persil, plante médicinale tonique pour le cœur et la circulation sanguine. Voici d’ailleurs une vidéo de la chaine YouTube de la naturopathie, qui reprend cette idée, en remplaçant le miel par du sucre bio, dans cette fameuse recette du vin de persil :
Mais vous pouvez aussi élaborer de nombreux vins aux plantes aromatiques, avec des plantes que nous vous proposons séchées en vrac pour faire des infusions. Ces mêmes plantes, au lieu de les employer à faire des tisanes, vous pouvez aussi les laisser macérer dans du vin rouge ou du vin blanc, selon les cas. Vous en ferez alors de merveilleux vins médicinaux, que vous pouvez déguster en apéritif.
La macération dans le vin, comment procéder ?
Faire macérer une plante dans du vin est une opération ultra simple. Il suffit de laisser macérer dans le vin, rouge ou blanc selon les cas, l’équivalent d’une poignée de plantes séchées. Vous ajoutez du sucre en morceaux, en principe une vingtaine de morceaux suffisent largement. Choisissez du sucre bio complet de préférence.
Vous laissez la macération se produire au frais. Donc placez votre bouteille de vin au réfrigérateur pendant 21 jours environ. Une fois cette opération réalisée, vous pouvez filtrer, mais ce n’est pas une obligation. Certaines personnes laissent la plante dans le vin macérer indéfiniment. Cette macération fera un délicieux apéritif, à boire à raison d’un petit verre en début de repas. On dégustera le midi si la plante de macération est un excitant, sinon le soir en début de repas.
Vous pouvez faire ce type d’opération pour tous vos vins aux plantes.
Bien sûr, ce type de traitement naturel n’est pas adapté aux enfants, ni aux femmes enceintes, pas plus qu’aux anciens alcooliques en phase de désintoxication.
Les vins blancs aux plantes
L’un des grands classiques des vins blancs aux plantes est le vin à la fleur de sureau. Cela adoucit le vin blanc, au point de lui donner la saveur du vin Muscat. De plus, vous faites de ce vin un excellent fébrifuge, à déguster le soir avant le repas.
Voici comment procéder, sachant que le sureau permet aussi de faire du vin rosé aux plantes ou du vin rouge aux plantes :
Vous pouvez donc vous inspirer de cette vidéo de la chaine YouTube de la naturopathie.
Vous pouvez vous procurer cette infusion de sureau dans notre boutique en ligne.
La camomille se prête également bien à la macération au vin blanc. Choisissez un vin blanc bio, sans sulfites ajoutés de préférence. Effectivement, la camomille est utile pour drainer le foie et pour calmer les maux de tête. Donc inutile d’utiliser un vin sulfité, qui entrainera intoxination et céphalées liées au foie.
Vous procéderez comme pour le vin de sureau, et vous conserverez au frais de préférence. Pour fabriquer ces vins aux plantes, procurez vous nos infusions de camomille, qui s’y prêtent parfaitement.
Les vins rouges aux plantes
Le vin rouge est un grand support de macération pour faire des vins aux plantes. Qui n’a jamais entendu parler du vin de noix par exemple, réalisé avec le brou de noix macéré au vin rouge ?
Vous pouvez faire bien sûr le fameux vin de persil, si cher à Sainte Hildegarde. Mais vous pouvez aussi utiliser pour faire de bons apéritifs, la reine des prés, le romarin, la sarriette, ou encore le sureau.
Avec ce dernier, on a coutume de dire que si vous en faites macérer dans du vin rouge, vous obtenez un vin doux naturel, comparable au vin de Banyuls.
Quant au romarin ou à la sarriette, vous obtiendrez avec ces plantes des vins aux plantes stimulantes, qui donnent un coup de boost à l’organisme pour toute la journée.
Là encore, vous dégusterez bien frais ce vin apéritif absolument délicieux.
Les autres boissons aux plantes sauvages
Avec nos infusions, vous pouvez réaliser d’autres préparations que des vins aux plantes sauvages. Notamment, vous pouvez réaliser des sirops. Par exemple le sirop à la menthe. Là aussi c’est ultra simple. il vous suffit d’eau de bonne qualité, de sucre et de menthe. Vous pouvez bien sûr employer la menthe fraiche, mais la menthe séchée peut aussi faire l’affaire.
Le principe est de faire une bonne décoction de menthe poivrée sèche, à raison d’une bonne poignée pour un litre d’eau. Puis vous ajoutez du sucre bio en poudre. Pour obtenir un vrai sirop, il faut environ 500 grammes de sucre pour un litre d’eau bouillante. Vous versez peu à peu le sucre dans l’eau en train de bouillir avec la menthe, et peu à peu, cela va épaissir. Plus vous mettez du sucre et plus cela est épais. Mais si vous voulez un sirop peu sucré, c’est possible. A vous de juger l’épaisseur du sirop que vous voulez obtenir.
Vous pouvez vous inspirer de cette vidéo de la chaine YouTube de la naturopathie, pour faire votre sirop à la menthe :
Vous pouvez vous procurer nos infusions de menthe poivrée dans notre boutique en ligne pour faire ce type de sirop. Vous obtiendrez alors un sirop à la fois digestif, stimulant et rafraichissant.
Autre plante que vous pouvez employer, la verveine, qui sera plus relaxante, tout en étant également digestive. Notamment, elle soulagera des inconforts intestinaux, des ballonnements, et de divers autres troubles digestifs.
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez vous inscrire à nos cours de naturopathie, dans notre école de naturopathie en présentiel ou en visioconférences.
Et pour avoir un conseil personnalisé, appelez le 09 85 16 76 27 ou allez sur notre formulaire de contact.
Et si vous avez des questions sur les vins aux plantes, n’hésitez pas à nous contacter au 06 83 34 84 76. Vous pouvez aussi les découvrir lors de nos stages botaniques.
