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le romarin

Le romarin – Rosmarinus officinalis

Le romarin est une plante aromatique et médicinale très populaire, souvent utilisée en cuisine et en phytothérapie. Il est fréquemment intégré dans des compléments alimentaires pour ses propriétés stimulantes et antioxydantes.

On le surnomme le ginseng de Provence, ce qui indique à quel point cette plante est utile pour ses bienfaits thérapeutiques.

Au niveau botanique, il fait partie de la famille des lamiacées, qui apporte la majorité de nos plantes aromatiques (menthe, sauge, thym, basilic, mélisse, etc.).

C’est un sous arbrisseau à tige ligneuse, pouvant parfois atteindre la hauteur de 2 mètres. On dit que ses fleurs seraient devenus mauve pâle depuis que la Vierge Marie aurait laissé sa cape bleue sur un pied de romarin.

Utilisations courantes

  • Stimule les fonctions hépatiques et biliaires
  • Favorise la digestion et soulage les troubles digestifs
  • Antioxydant puissant, protège contre les radicaux libres
  • Améliore la circulation sanguine
  • Stimule les fonctions cognitives et la mémoire
  • Soulage les douleurs musculaires et articulaires
  • Tonique musculaire
  • Antiseptique et antimicrobien
  • Tonifiant général
  • Stimule le système immunitaire
  • Aide à réguler le taux de cholestérol

Précisions réglementaires sur les allégations

Ces allégations sont référencées dans la liste des allégations visées à l’article 28.5 et 28.6 du règlement 1924/2006, et sont conformes aux dispositions générales dudit règlement (CE).

Contre-indications

Le romarin est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux personnes souffrant d’épilepsie ou d’hypertension. À forte dose, il peut provoquer des irritations gastro-intestinales.

Formes galéniques disponibles

En infusion, en gélules, en extrait de bourgeons ou de jeunes feuilles, en teinture mère, en hydrolat, en huile essentielle. À prendre de préférence avant les repas, et plutôt le matin à jeun, car c’est avant tout une plante stimulante.

Sous forme d’huile essentielle, il existe sous trois types de chémotypes, c’est à dire de types biochimiques:

  • Le romarin à 1-8 cinéole, tonique musculaire, digestif, utile pour les voies respiratoires et pour le système endocrinien.
  • Le romarin à camphre, plutôt anti inflammatoire musculaire (mais poison du foie) et pour les voies respiratoires.
  • Le romarin à verbénone, utile pour son action digestive, sur le foie notamment, et comme régulateur du cholestérol, mais légèrement neurotoxique.

Principes actifs du romarin

Acide rosmarinique, acide carnosique, flavonoïdes, terpènes (camphre, cinéole), tanins.

Durée des cures

Vous pouvez suivre une cure de 1 à 3 mois, renouvelable. Peut être pris en cure de 3 semaines par trimestre.

Partie employée

Les feuilles et sommités fleuries.

Complémentarités

Le romarin peut être associé à :

  • L’artichaut ou le chardon-marie pour renforcer l’action sur le foie
  • La mélisse et la menthe poivrée pour améliorer les fonctions digestives
  • Le ginkgo biloba et le héricium pour stimuler les fonctions cognitives
  • Le thym ou l’origan pour leur action antiseptique
  • L’olivier pour réguler la tension artérielle
  • La sarriette et le cordyceps pour leur action tonique musculaire

Une histoire du romarin

Le romarin est utilisé depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales et culinaires. Son nom latin « rosmarinus » signifie « rosée de mer », en référence à son habitat d’origine sur les côtes méditerranéennes.

Au Moyen Âge, le romarin était considéré comme une plante sacrée capable de protéger contre les mauvais esprits. Il était brûlé dans les hôpitaux pour purifier l’air.

La reine de Hongrie l’utilisait au 14ème siècle dans son « Eau de la Reine de Hongrie », un remède réputé pour ses vertus tonifiantes et rajeunissantes.

Aujourd’hui, le romarin est largement cultivé dans le monde entier. Il reste très apprécié en cuisine méditerranéenne et en aromathérapie. De nombreuses études scientifiques s’intéressent à ses propriétés antioxydantes et neuroprotectrices. C’est pourquoi il est souvent présente dans des compléments alimentaires.

Pour en savoir plus

Vous pouvez consulter cette fiche botanique sur ce qu’on appelle aussi le ginseng de Provence.

Article écrit par Alain Tardif, naturopathe.

Alain Tardif

Alain Tardif est naturopathe depuis 1996, titulaire d’un doctorat (Ph. D) en médecine alternative et complémentaire de l’université de Moscou.

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