PRESERVER SON CAPITAL MEMOIRE GRACE A LA NATUROPATHIE
La mémoire est la faculté d’apprendre, de retenir et de rappeler une information passée et ce qui s’y trouve associée pour interagir avec notre environnement. Elle se compose des savoir-faire, des connaissances et des souvenirs. On dit que la mémoire est défaillante avec l’âge, pas si sûr… Notre capacité à nous souvenir n’est-elle liée qu’à la jeunesse de nos cellules ou notre hygiène de vie y contribue-t-elle ?
Pour fonctionner correctement, notre mémoire s’appuie sur un réseau de connexions impliquant de nombreuses zones du cerveau. Dans ce système, les souvenirs eux-mêmes sont remaniés, triés, consolidés tout au long de notre vie et notamment pendant notre sommeil. C’est l’activation de cellules spéciales de l’hippocampe et du cortex qui établissent une communication permettant au cerveau de dessiner une sorte de carte mentale.
Des avancées scientifiques remettent en question le fait que les jeunes ont plus de mémoire que les gens plus âgés. Il est indéniable que les adolescents apprennent plus rapidement que leurs grands-parents. Mais il est à noter que les gens âgés sont capables d’enregistrer facilement des informations venant compléter un domaine d’expertise déjà existant. Selon les neurologues, les oublis ponctuels ne seraient pas dus à des pertes de mémoire mais à une baisse de l’attention et de la concentration.
Bref, nous avons donc la possibilité d’agir sur notre cerveau afin de prévenir la sénilité.
Pour éviter les troubles de la mémoire, notre cerveau doit être bien nourri.
-
Comment bien nourrir son cerveau ?
Tout comme le cœur, le cerveau a besoin d’un apport constant en oxygène et en nutriments via le sang. Les facteurs de risques cardio-vasculaires (hypertension, diabète gras et obésité) sont nocifs pour la sphère cognitive. Un régime alimentaire riche en oméga 3, en bons glucides, en protéines d’origine végétale et animale et en antioxydants (fruits et légumes) mais pauvre en sel s’avère très intéressant pour préserver son capital mémoire.
En effet, ce régime permet de lutter contre les phénomènes inflammatoires et les radicaux libres. Pour aider à renforcer sa mémoire, les aliments à privilégier sont les suivants : les légumes à feuilles vertes, les noix car riches en oméga 3, les baies rouges (myrtilles, fraises, etc…), les légumes secs (légumineuses), les poissons (maquereaux et sardines), les volailles, l’huile d’olive et le vin rouge (à doses modérées).
Le sucre : le glucose, carburant essentiel du cerveau, lorsqu’il est pris seul en dehors des repas sous forme de sucres rapides va entraîner une baisse temporaire des capacités intellectuelles, ce ne sera pas le cas lorsqu’il est intégré à un repas équilibré. En revanche, le glucose des fruits ou fructose, des céréales complètes, des légumes secs et des féculents va assurer un apport régulier et sans à coup d’énergie.
Le gras : le gras est l’autre élément indispensable pour construire et protéger ses neurones à condition que ce soit de bonnes graisses car les mauvaises graisses telles que la viande rouge, le beurre et la margarine, les pâtisseries et les sucreries, les aliments frits ou à cuisson rapide sont des graisses saturées qui encrassent les réseaux de communication. Au contraire, les omégas 3 protègent les neurones adultes de l’inflammation et diminuent ainsi les troubles cognitifs comme la perte de mémoire.
Pour compenser l’apport d’oméga 3 que peut apporter l’alimentation, nous vous conseillons une cure d’oméga 3 du laboratoire Oemine, oméga 3 d’origine végétale à base d’huiles végétales d’inca inchi et de cameline biologiques, Oemine oméga 3 contribue à un bon apport en oméga 3 végétaux. Toujours du même laboratoire, nous vous conseillons l’huile de krill NKO d’Oemine riche en omégas 3, 6 et 9. Ces bonnes sources de gras permettent au cerveau sa propre production de cholestérol qui entraîne ainsi la création de synapses entre les neurones, un processus qui induit l’apprentissage et la formation de la mémoire.
-
Quelles plantes agissent sur la mémoire ?
Parmi les plantes stimulantes de la mémoire, il convient de citer le romarin. D’après une étude récente, consommer régulièrement du romarin en tisanes, sous forme d’épices ou encore en gemmothérapie (bourgeon de romarin) permettrait de développer nos fonctions cognitives. L’huile essentielle de romarin à 1.8 cinéole en inhalation améliorent également les performances cognitives.
Parmi les plantes qui améliorent les capacités cérébrales, nous vous conseillons le bourgeon de ginkgo biloba. Les qualités anti-oxydantes du ginkgo ainsi que son rôle de fluidifiant sanguin font du ginkgo une plante de choix pour son action sur la sphère cognitive (manque de concentration, fatigue mentale passagère). Le ginkgo soutient par ailleurs les périodes de fortes activités intellectuelles notamment pour les étudiants avant les épreuves. Pour les personnes âgées, le ginkgo retarde l’altération cognitive provoquée par la maladie d’Alzheimer, il agit comme un antivieillissement cérébral. Le ginkgo biloba est à déconseiller pour les personnes sous anticoagulants.
Le champignon héricium ou « champignon qui fait pousser les neurones » est également un grand tonique de la mémoire en plus d’être un grand reconstituant nerveux. Le héricium permet la synthèse du NGF (nerve growth factor) dans les cellules nerveuses et rétiniennes, ce qui favorise la croissance des neurones et donc la reconstruction des tissus nerveux.
Nous vous conseillons le héricium sous forme liquide et sans alcool du laboratoire Athanor. La posologie usuelle de de 5 ml par jour. Le héricium reconstitue la gaine de myéline, la gaine qui entoure les nerfs et à ce titre est recommandé pour limiter les maladies neurodégénératives comme Alzheimer, la sclérose en plaques et Parkinson, en complément des soins classiques.
Par ailleurs, la mélisse (en tisane ou en comprimés du laboratoire GPH) favorise le développement de cellules nerveuses à partir des cellules nerveuses souches contenues dans l’hippocampe du cerveau, partie du cerveau qui conditionne le comportement et la mémoire.
Le bourgeon d’aulne associé au ginkgo et au bourgeon d’olivier dans le complexe de gemmothérapie Mémobel du laboratoire Equi-nutri sera également efficace pour améliorer la circulation cérébrale ainsi que la concentration et la mémoire. L’olivier quant à lui répare les tissus cicatriciels cérébraux et nettoie les tissus sclérosés. Le complexe de gemmothérapie « mémoire » du laboratoire Athanor présente également beaucoup d’intérêt car cette synergie de 3 bourgeons de noisetier, d’aulne et de séquoia améliore la circulation sanguine au niveau des méninges.
Les vertus stimulantes du brahmi (Bacopa monnieri) ont été confirmées par les scientifiques à partir des années 60. Le brahmi optimise en effet la mémoire en plus de favoriser la vigilance et la concentration. Des chercheurs ont montré qu’au bout de 12 semaines la prise de 300mg par jour de brahmi augmentait la vitesse de traitement de l’information de même que la capacité d’apprentissage et la mémoire. Son effet neuroprotecteur aide également à la croissance de nouveaux neurones et améliore la circulation du sang dans le cerveau.
Le curcuma grâce à ses effets anti-inflammatoires et antioxydants est également bénéfique au cerveau car avec l’âge, le stress, les pollutions et les excès alimentaires, les membranes des neurones s’oxydent et se rigidifient, ce qui altère les circuits neuronaux. Des recherches ont montré que la curcumine, principale molécule du curcuma, est capable d’empêcher la formation de plaques amyloïdes impliquées dans la maladie d’Alzheimer. Pour améliorer la biodisponibilité du curcuma, il faut l’associer à la pipérine (poivre noir). Nous vous conseillons le curcuma du laboratoire Dietaroma.
Vous pouvez découvrir cette vidéo sur le curcuma, parue dans la chaine YouTube de la naturopathie :
-
Entretenir sa mémoire : un art de vivre
Plus vous stimulez votre mémoire, plus vous l’améliorez. L’effort fourni et la réflexion sur le sens de ce que vous cherchez à apprendre optimise la mémoire. Plus vous êtes concentré sur ce que vous cherchez à mémoriser, mieux vous le retiendrez.
Les aliments jouent un rôle prépondérant. Il est nécessaire de consommer des aliments riches en vitamines et minéraux, en acides gras essentiels, en calcium, en zinc, en magnésium. Le calcium est nécessaire par exemple à la transmission de l’influx nerveux. Les vitamines comme la vitamine E, la vitamine A ou encore les vitamines du groupe B sont de bons équilibrants nerveux. La noix, qui contient du zinc et des acides gras polyinsaturés, améliore le bon fonctionnement de nos neurones. Les aliments riches en acides gras comme les poissons gras, les volailles grasses, le lin ou encore le colza sont également utiles au fonctionnement cérébral.
Par ailleurs, le sommeil joue un rôle très important sur notre capacité à emmagasiner de nouvelles connaissances. Chaque stade de sommeil est important car il traite certaines formes de mémoire (souvenirs, connaissances, habilités motrices…).
On connaît l’importance du psychisme sur la mémoire. Il faut donc limiter le stress et les états dépressifs. Le millepertuis peut alors s’avérer intéressant car il renforce les facteurs de croissance cérébrale, il favorise la croissance de nouveaux neurones notamment au niveau de l’hippocampe. Il est recommandé pour les troubles de la mémoire, la concentration, l’attention et la neuroprotection notamment après une dépression et chez les plus de 50 ans. Vous trouverez sur notre site le complexe « psy » du laboratoire Oemine à base de millepertuis, d’avoine et de magnésium.
Enfin, le tabac (le tabac entraîne un amincissement du cortex cérébral), l’alcool (mise à part le vin rouge à doses modérées) et certains médicaments (les statines, les somnifères et certains antidépresseurs) sont les ennemis de la mémoire.
