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Comment renforcer le système nerveux

Par 9 décembre 2022avril 26th, 2024Aucun commentaire

Dossier naturopathie : comment renforcer le système nerveux

Le système nerveux est un organe composé du cerveau ou encéphale, de la moelle épinière et des nerfs. Ces derniers peuvent être neurovégétatifs, sensitifs ou locomoteurs.

Les nerfs neurovégétatifs, tels le nerf vague ou parasympathique et le nerf orthosympathique, permettent de gérer en interne le fonctionnement des organes profonds. Ils ne dépendent pas de notre volonté, ni de notre conscience, et agissent sur les muscles lisses du tube digestif, des artères, des bronches, de la vessie, etc.

Au contraire, les nerfs sensitifs perçoivent les sensations du monde extérieur, par le toucher, la vue, l’ouïe, le goût et l’odorat. Et les nerfs locomoteurs nous permettent de nous mouvoir consciemment dans ce monde environnant, selon les perceptions que nous en avons. Ainsi, le système nerveux nous permet de gérer notre relation à l’environnement et de gérer notre fonctionnement en interne.

C’est dire qu’il est essentiel à notre survie. C’est pourquoi nous vous proposons de le renforcer avec les solutions proposées en bas de cet article.

Le cerveau, organe central de notre système nerveux

La clé de voûte du système nerveux est le cerveau. C’est une vraie pile biologique, comme nous l’enseignons dans nos cours de naturopathie. D’ailleurs, on mesure l’activité du cortex cérébral avec ce qu’on appelle l’électroencéphalogramme. Lorsque le cerveau n’a plus d’activité électrique, alors cet électroencéphalogramme est plat, ce qui indique la mort cérébrale, et donc la mort clinique.

Cette activité électrique permet de générer ce qu’on appelle l’influx nerveux, qui parcourt ensuite tous nos nerfs et notre moëlle épinière.

Le cerveau comprend plusieurs parties. Tout d’abord, nous possédons des hémisphères cérébraux, qui sont circonvolutionnés. C’est le siège de nombreuses facultés intellectuelles, comma la capacité à mémoriser l’écriture, le langage, les sons, les expériences vécues, etc.

L’ouïe et la vue sont analysées en particulier par ces hémisphères cérébraux. Par ailleurs, on a l’habitude de nommer cerveau droit l’hémisphère de l’intuition, et cerveau gauche celui de la logique.

Ensuite, on trouve le cerveau moyen, qui comprend le thalamus et l’hypothalamus. Ce dernier est relié à l’hypophyse, car le cerveau possède un rôle neuroendocrinien, et donc commande aussi tout notre système hormonal. Et le thalamus est relié à l’épiphyse, ou glande pinéale, dont le rôle est de régler notre rythme du sommeil, grâce à la mélatonine.

Dans le prolongement du thalamus, on retrouve le pont de Varole, surmonté du cervelet, organe de l’équilibre. Lorsqu’on a trop bu et que l’on titube, c’est le cervelet qui est perturbé par l’éthanol.

Enfin, le cerveau s’achève par le bulbe rachidien, qui commande la respiration et donc qui agit sur les muscles intercostaux.

La moëlle épinière, clé de voute de nos réflexes

Dans le prolongement du bulbe rachidien, nous notons la présence de la moelle épinière, qui parcourt tout le dos, en passant par les vertèbres cervicales, dorsales, lombaires et sacrées. Cet organe du système nerveux central comprend une substance blanche de soutien, et une substance grise, nerveuse, en connexion avec les nerfs sensitifs cutanés et avec les nerfs locomoteurs.

Lorsque nous nous brûlons, par exemple, nous percevons la douleur immédiatement, et nous nous retirons de manière réflexe, car la perception est transmise à la moelle épinière, puis au nerf locomoteur, qui permet le réflexe moteur rapidement. Cette perception est également transmise au cerveau, qui analyse la situation et la raison de la perception.

En parallèle de la moelle épinière, nous notons une chaine nerveuse ganglionnaire, le système sympathique, qui agit sur nos organes profonds. En particulier, il accélère le rythme cardiaque et en contractant les muscles lisses du tube digestif. C’est le nerf du stress en quelque sorte, par opposition au nerf parasympathique, qui relâche le tube digestif et ralentit le rythme cardiaque.

Les nerfs, comment fonctionnent-ils ?

Les nerfs constituent ce qu’on appelle le système nerveux périphérique.

Les nerfs sensitifs et moteurs sont des nerfs dont la structure est entourée de ce qu’on appelle les gaines de myéline. Or ces gaines augmentent la rapidité de la conduction de l’influx nerveux. Cela rend ces nerfs plus efficaces, car ils transmettent les informations nerveuses rapidement.

Inversement, les nerfs orthosympathiques et parasympathiques n’ont pas de gaine de myéline. Les informations qu’ils véhiculent sont transmises plus lentement.

Lorsque les gaines de myéline des cellules nerveuses sensitives et des motoneurones sont altérées, alors les nerfs sensitifs et locomoteurs perdent de leur efficacité. Cela peut conduire jusqu’à une perte sensitive ou locomotrice. C’est ce que le docteur Kousmine avait constaté dans de nombreux cas de sclérose en plaques par exemple.

Et pour ce médecin, les principaux responsables étaient les carences en acides gras essentiels. Mais il existe aussi d’autres responsables de cette dégénérescence, par exemple les métaux toxiques comme le mercure, ou encore les allergies alimentaires qui peuvent engendrer des maladies auto-immunes.

Dans ce dernier cas, l’aliment allergène impacte la barrière intestinale, où se situe ce qu’on appelle le deuxième cerveau. Ce dernier produit 90% de la sérotonine et 90% de la dopamine, par exemple. De plus, C’est à ce niveau que peut se produire une intolérance alimentaire, mettant en jeu des réactions inflammatoires d’ordre immunitaire. Cela peut amener à des maladies auto-immunes capables de détruire les neurones du deuxième cerveau, puis atteindre le système nerveux central.

Et les neurotransmetteurs ?

Les neurones sont des cellules constituées d’un corps cellulaire prolongé par de petites excroissances, les dendrites, et par un long prolongement, l’axone. Ce sont les axones qui sont entourés des gaines de myélines dans les nerfs sensitifs et locomoteurs.

Lorsque nait un influx nerveux, celui-ci parcourt le long de l’axone, du corps cellulaire jusqu’à l’extrémité de l’axone. A cette extrémité, l’axone se termine par une synapse, sorte de bouton nerveux dirigé vers un neurone cible. Mais entre la synapse et le neurone cible, il existe un espace inter synaptique, qu’on appelle fente synaptique. Et là, l’influx nerveux ne peut pas passer.

Les synapses produisent alors, sous l’influence du calcium, des substances biochimiques, telle la dopamine, le glutamate, le cortisol ou encore la sérotonine, qu’on appelle neurotransmetteurs. Un neurotransmetteur, ou neuromédiateur, est en fait un messager biochimique, capable de transférer le message de l’influx nerveux vers le neurone cible, souvent en l’amplifiant ou en le calmant.

Ces neurotransmetteurs sont donc essentiels au fonctionnement du système nerveux. Nos neurones les élaborent souvent à partir d’acides aminés, comme le tryptophane pour la sérotonine. Certaines plantes, comme la griffonia, apportent les précurseurs de neurotransmetteurs. Par exemple, la griffonia favorise l’élaboration de la sérotonine, ce qui fait de cette plante un calmant nerveux.

Comment entretenir cette fonction complexe qu’est le système nerveux ?

Tout d’abord, il faudra entretenir les neurones eux-mêmes. il existe plusieurs produits utiles pour cet entretien.

  • Le champignon héricium, qu’on prendra à raison d’une cuillère café le matin à jeun. C’est un régénérant neurologique extrêmement efficace, avec une action anti-âge.
  • Les oméga 3, dont l’huile de krill, qui permet de restaurer les gaines de myéline. Vous le prendrez à raison de trois capsules le matin à jeun.
  • Le plasma marin de Quinton, très riche en oligoéléments, ce qui est utile pour booster le système nerveux. Ce produit se prend à raison d’une ampoule le matin à jeun.
  • Le Phytotriplex tonique intellectuel, qui comprend l’avoine, le ginkgo et la sauge. Ce mélange en synergie permet de stimuler la mémoire et la concentration intellectuelle. Vous en prendrez une cuillère café le matin à jeun.

Ensuite, il est utile de réguler les neurotransmetteurs.

Si vous voulez stimuler le système neuroendocrinien, vous pouvez prendre l’extrait de bourgeons de chêne, à raison de 15 gouttes le matin à jeun.

Vous pouvez également réguler le système nerveux central, avec l’extrait de bourgeons de figuier. Ce bourgeon est utile pour améliorer le sommeil et limiter les états d’angoisse, à prendre à raison de 15 gouttes le soir avant le repas.

La griffonia est également très intéressante pour les raisons évoquées précédemment au sujet de la sérotonine. Vous pouvez en prendre une cure de 3 gélules le matin à jeun.

Citons aussi une plante adaptogène intéressante, la rhodiola, que vous prendrez à raison d’une ampoule le matin à jeun dans un peu d’eau.

 

 

 

Alain Tardif

Alain Tardif est naturopathe depuis 1996, titulaire d’un doctorat (Ph. D) en médecine alternative et complémentaire de l’université de Moscou.

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