La verge d’or – Solidago virga aurea
La verge d’or (Solidago virga aurea) est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées, largement répandue en Europe et en Amérique du Nord. Elle est appréciée pour ses propriétés médicinales et ses fleurs jaune vif disposées dans des capitules en longues grappes allongées.
Utilisations courantes
- Diurétique puissant, favorisant l’élimination des toxines et l’élimination rénale
- Anti-inflammatoire naturel, notamment pour les voies urinaires
- Antispasmodique, soulageant les douleurs menstruelles, dues aux spasmes du muscle de l’utérus, et les troubles liés à la ménopause
- Antiseptique urinaire, permettant de maintenir une bonne santé des voies urinaires
- Reminéralisante, riche en oligo-éléments et sels minéraux
- Renforce les défense immunitaires et la résistance physiologique de l’organisme.
- Améliore la mobilité articulaire.
Précisions règlementaires sur les allégations
Ces allégations sont référencées dans la liste des allégations visées à l’article 28.5 et 28.6 du règlement 1924/2006, et sont conformes aux dispositions générales dudit règlement (CE).
Contre indications
La verge d’or est contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale sévère. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes par précaution.
Formes galéniques
Tisane (infusion des sommités fleuries), teinture mère, macérations, notamment dans un complexe pour la prostate, gélules d’extrait sec.
Principes actifs de la verge d’or
Flavonoïdes (quercétine, rutine), huiles essentielles, tanins, saponosides, sels minéraux (potassium, calcium, fer, silice).
Durée des cures
1 à 2 mois de préférence. La cure peut être renouvelée 1 à 2 mois par trimestre. A prendre le matin ou le midi avant le repas.
Partie employée
L’inflorescence.
Complémentarités
Avec la verge d’or, vous pouvez utiliser :
- La busserole ou le chiendent pour améliorer la fonction urinaire
- Le petit houx ou le bouleau pour drainer les reins et la vessie
- La prêle des champs ou le bambou pour reminéraliser l’organisme. Vous pouvez également combiner la verge d’or avec le plasma marin de Quinton isotonique, qui apporte tous les minéraux et oligo éléments dont l’organisme a besoin.
- Le romarin ou la sarriette, combiné à la petit épilobe ou au sabal, pour réguler la fonction de la prostate et la miction.
- Le frêne pour favoriser les éliminations de toxines qui encrassent les articulations.
- Le framboisier ou encore le gattilier, pour aider à stabiliser la physiologie hormonale de la femme à la ménopause.
- La reine des prés ou le saule blanc pour améliorer la mobilité articulaire.
Une histoire de la verge d’or
La verge d’or était autrefois utilisée pour teindre les étoffes en jaune. La verge d’or effectivement contient des pigments jaunes, notamment des flavonoïdes comme la lutéoline, qui permettent d’obtenir une belle couleur jaune en teinture végétale. La méthode consiste à faire macérer ces parties dans de l’eau chaude ou de l’alcool pendant un certain temps pour extraire les pigments colorants.
Par ailleurs, son nom de verge d’or fait référence à ses longues tiges dressées portant de nombreuses petites fleurs jaune d’or.
Son nom scientifique « Solidago » lui a été donné par le botaniste suédois Linné, faisant référence à sa réputation de favoriser la guérison des plaies (« solidus » signifiant « solide » en latin).
Dans la tradition européenne, elle était considérée comme stimulante, sudorifique, tonique, carminative, apéritive et pectorale. On l’utilisait pour les rhumes, affections pulmonaires, nausées et douleurs liées aux « vents ».
En Amérique, on tire de la verge d’or un miel populaire depuis fort longtemps. Sa saveur rappellerait ceux du sarrasin et du trèfle.
Aujourd’hui, on la retrouve dans des préparations de compléments alimentaires diurétiques ou bien pour favoriser la prostate.
A noter qu’elle a une cousine qui pousse en haute montagne, la verge d’or des Alpes, qui semblerait posséder les mêmes propriétés médicinales que la verge d’or.
Pour en savoir plus
Vous pouvez consulter cette fiche botanique sur le Solidago virga aurea.
Article écrit par Alain Tardif, naturopathe.
