L’ail des ours – Allium ursinum
L’ail des ours est une plante commune, comestible et médicinale. Il fait souvent partie de compléments alimentaires ayant un effet sur la santé cardio-vasculaire et également un effet draineur. On l’appelle ail des ours en référence au fait que l’ours consomme cette plante au sortir de la période d’hibernation, au début du printemps.
Utilisations courantes
- Préserve le bon fonctionnement cardio-vasculaire
- Régule le métabolisme du cholestérol
- Régule l’activité cardiaque, effet protecteur vasculaire, notamment en favorisant la régulation du taux de cholestérol sanguin
- Drainant des toxines, favorise l’élimination des toxines, utile en cure détox.
- Drainant des métaux lourds, favorise l’élimination digestive des métaux lourds
- Diurétique, utile en cas de rétention d’eau
- Peut être utile pour effectuer le nettoyage de l’organisme au début du printemps et pour éliminer les toxines.
Précisions règlementaires sur les allégations
Ces allégations sont référencées dans la liste des allégations visées à l’article 28.5 et 28.6 du règlement 1924/2006, et sont conformes aux dispositions générales dudit règlement (CE).
Contre-indications
En raison de son effet sur la coagulation sanguine, il peut interférer avec les médicaments anti-coagulants et anti-plaquettaires. Par ailleurs, les essences sulfurées de cette plante sont potentiellement hypothyroïdiennes.
En l’absence de données, l’ail des ours n’est pas recommandé chez les femmes enceintes et allaitante et les enfants de moins de 12 ans.
Formes galéniques disponibles
En extraits de plantes fraiches ou dans des macérations de plantes drainantes.
Principes actifs
Composés soufrés : hétérosides sulfurés (allicine), disulfure de diallyle ; flavonoïdes ; Aminoacides
Vitamine C, sélénium
Durée des cures
1 mois de préférence. La cure peut être renouvelée tous les trimestres.
Partie employée
Les feuilles, surtout fraîches, le bulbe.
Complémentarités
Avec l’ail des ours, vous pouvez utiliser :
- L’aubier de tilleul, le bouleau, ou la bardane : pour drainer l’organisme
- L’arbre de Judée ou l’extrait de bourgeon d’olivier, pour la protection artérielle
- La bruyère ou le chiendent comme diurétique et protecteur rénal
- Le frêne ou l’ortie pour éliminer l’acide urique
- Le bourgeon de châtaignier pour limiter la rétention d’eau
- Le chrysanthellum, pour réguler la charge lipidique et le cholestérol.
- L’aubier de tilleul ou la sève de bouleau pour effectuer le nettoyage de l’organisme au début du printemps.
Une histoire de l’ail des ours
L’ail des ours est connu par l’homme depuis des millénaires, au moins en tant que légume ou condiment. On en a retrouvé des traces dans des habitations datant de l’âge néolithique. Les Celtes et les Germains utilisaient l’ail des ours comme une plante médicinale purifiante. Les Germains lui auraient même attribué la propriété de donner une « force d’ours » à toute personne qui en consomme. Mais le nom de l’ail des ours aurait été donné à cette plante car à la sortie de l’hibernation, l’ours se purge les reins en consommant les feuilles fraîches de cette plante.
Au Moyen-Âge, l’ail des ours était une plante médicinale considérée comme bien supérieure à l’ail commun, élevée au rang de plante « magique » par les adeptes de la magie blanche.
Selon L’Encyclopédie économique de 1771, « l’ail des ours est d’usage dans les pays de montagnes, en cas de peste notamment ».
Actuellement, cette plante comestible est utilisée en préparation culinaire, consommée en salade, ou comme condiment. On le commercialise notamment sous forme de pesto à tartiner. L’ail des ours est également souvent utilisé en phytothérapie traditionnelle du fait des propriétés santé du bulbe et des parties aériennes. Il fait partie de la composition de très nombreuses préparations vendues en complément alimentaire.
Attention, les personnes qui le ramassent dans la nature peuvent le confondre avec le muguet ou la colchique. Cette confusion a déjà fait plusieurs décès depuis le début des années 2000.
Pour en savoir plus
Vous pouvez consulter la fiche botanique de cette plante.
Julie Bonneau, www.nutrition-naturopathie.fr